Final Cut Pro: Quels types de disques durs acheter pour mon système de montage ?
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La vidéo numérique est un domaine particulièrement gourmand en espace de stockage. Bien que la plupart des disques durs installés en standard dans les PowerMac G3 bleu/blanc ou G4 soient suffisamment rapides pour l’acquisition de séquences vidéo au format DV, il est souvent nécessaire d’envisager d’autres supports de stockage afin d’éviter les problèmes de fragmentation du disque système, de la multitude de fichiers temporaires, et des taux de transferts plus élevés pour les cartes d’acquisition au format M-JPEG. Lors des phases d’acquisition et de restitution sur bande, le niveau de performances et de fiabilité de votre système de stockage est très important. En fonction des formats de vos séquences vidéo, DV ou M-JPEG à partir de cartes Targa ou Igniter, il est indispensable que vos disques durs disposent de la bande passante requise afin d’éviter d’éventuelles pertes ou sautes d’images. Les pertes d’images sont également responsables de pertes de synchronisation (Vous pouvez consulter l’article
Final Cut Pro: Pertes d’images et pertes de synchronisation audio
).
Lorsque vous êtes au stade de l’étude du système de stockage adapté à vos besoins, vous devez prendre en compte les trois points suivants: le taux de transfert soutenu, le temps moyen d’accès et la vitesse de rotation (bien que ce dernier soit moins important pour le traitement du DV).
Le taux de transfert soutenu vous donne une indication précise du réel niveau de performances en mesurant la quantité de données pouvant être écrites de manière continue durant une certaine période. Cette indication se mesure en Méga-octets par seconde (Mo/s). Lorsque vous travaillez avec des cartes d’acquisition vidéo au format M-JPEG, le taux de transfert soutenu est synonyme de qualité d’image, car plus le disque supporte un débit élevé, moins la carte effectue de compression sur le signal vidéo entrant, ce qui permet d’obtenir une qualité d’image supérieure.
Lorsque vous travaillez avec le format DV, cette valeur n’a que peu d’importance car le débit de ce format est fixe et donc n’influe pas sur la qualité de l’image obtenue.
Le deuxième facteur important concerne le temps d’accès moyen. Le temps d’accès permet de mesurer le laps de temps requis pour accéder aux données stockées sur un disque dur. Cette information se mesure en milli-secondes (ms). Privilégiez des temps d’accès les plus faibles possibles lorsque vous travaillez avec Final Cut Pro, car lorsque vous éditez une séquence qui contient un grand nombre de clips, les disques durs sont soumis en permanence à rude épreuve pour accéder aux données de chacun des clips utilisés.
Le troisième facteur qui influe sur le niveau de performances des disques est le vitesse de rotation des plateaux ainsi que le concept d’architecture interne. De règle générale, des vitesses de rotation plus élevés favorisent un taux de transfert supérieur (la plupart des disques en utilisation audio/vidéo tournent à 7200 tr/mn), mais favorisent également un excès de chaleur. Il faut donc disposer d’un système de ventilation adapté en fonction que les disques soient installés en interne (dans l’unité centrale) ou dans un boîtier externe.
Quatre catégories de supports de stockage sont disponibles actuellement. Chacune de ces catégories présente des avantages et inconvénients en fonction des formats et systèmes de vidéo utilisés. Ces catégories sont les suivantes:
Les supports de stockage amovible
Cette première catégorie concerne les CD-ROM enregistrables, les DVD-RAM, les lecteurs Iomega ZIP et JAZ notamment. Tous ces supports ne sont absolument pas adaptés pour l’acquisition de séquences vidéo. Cependant, ces systèmes sont fréquemment utilisés pour le transfert de données d’un système de montage vers un autre ou tout simplement pour des sauvegardes de fichiers.Aucun de ces supports n’offre le taux de transfert requis pour l’acquisition et la lecture en temps réel de séquences vidéo de qualité Broadcast.
Les disques durs FireWire
La plupart des disques FireWire disponibles sur le marché actuellement ne sont pas recommandés pour l’acquisition et la lecture de séquences vidéo avec Final Cut Pro. Apple teste actuellement un grand nombre de produits en fonction de leur introduction sur le marché. Ces disques sont surtout intéressants pour le transfert de gros volumes de données vidéo Broadcast entre stations de montage en raison de leurs facultés de connexion/déconnexion à chaud. Mais l’arrivée sur le marché de système RAID FireWire (par exemple le SANcube de Micronet) est à considérer tout particulièrement pour ceux d’entre vous qui travaillent exclusivement avec le format DV.
Les disques durs EIDE ou Ultra ATA
Ces disques durs, bien que n’atteignant pas encore les performances des disques haut de gamme SCSI LVD (décrits plus loin), sont devenus très populaires dans les stations de montage en DV. Etant donné le débit fixe du DV à 3.6 Mo/s, les dernières générations de disques Ultra ATA/33 et ATA/66 sont particulièrement adaptées pour l’acquisition et la restitution de flux vidéo DV. Il suffit que le disque soit capable de maintenir un taux de transfert soutenu de l’ordre de 8 Mo/s, ce qui signifie au moins un disque avec vitesse de rotation de 5400 tr/mn avec un temps d’accès inférieur à 9 ms si possible. A noter enfin que ces disques ne peuvent être installés que dans l’unité centrale.
Les possesseurs de PowerMac G3 bleu/blanc devront ajouter une carte d’interface PCI afin de pouvoir installer des disques Ultra ATA supplémentaires dans leur unité centrale car les ports standard sont occupés par le disque dur et les lecteurs de CD-ROM/ZIP. Ce type de carte PCI est capable de supporter jusqu’à 4 disques Ultra ATA supplémentaires (l’installation de plus de deux disques requiert un châssis et câblerie d’installation spécifiques). Les Power Mac G4
possèdent un interface Ultra ATA/66 permettant l’ajout d’un disque supplémentaire très facilement.
Les disques durs SCSI
Les disques durs SCSI proposent les mécaniques les plus performantes à ce jour. La norme SCSI a connu de nombreuses variations et implémentations au fil des ans, avec un niveau de performances accru à chaque nouvelle évolution de la norme. La norme en vigueur actuellement la plus répandue pour la l’acquisition de séquences vidéo actuel est le SCSI Ultra2 LVD (Low Voltage Differential). Les disques SCSI Ultra 2 proposent un niveau de performances adapté pour travailler sur de hauts débits avec les cartes d’acquisition M-JPEG.
Un PowerMac G3 ou G4 requiert un interface Ultra2 SCSI (s’il n’est pas déjà installé en standard sur la machine) qui se présente sous la forme d’une carte PCI. Les sociétés ATTO et Adaptec proposent des cartes PCI Ultra2 SCSI qui fonctionnent correctement avec Final Cut Pro. Les disques SCSI peuvent indifféremment être installés en interne ou en externe, mais il est préférable d’opter pour la solution externe afin de bénéficier d’un meilleur système de ventilation pour les disques avec une vitesse de rotation élevée. Un interface Ultra2 SCSI autorise la connexion de 14 périphériques SCSI, bien qu’une grande majorité d’utilisateurs ne possède rarement plus de 4 disques. Les disques sont chaînés en série, chaque disque étant connecté au suivant et ce jusqu’au dernier qui doit posséder un bouchon de terminaison.
Lorsque vous chaînez de nombreux disques, il est impératif d’utiliser des câbles blindés de très haute qualité afin de ne pas rencontrer de pertes de données. Privilégiez des câbles courts avec une longueur totale n’excédant pas 12 m (dans le cas précis d’une chaîne Ultra2 LVD ne comportant que des périphériques Ultra 2 LVD).
Figure 1 - Chaîne SCSI de disques Ultra2
De nombreuses mécaniques de disques SCSI n’exploitent pas la norme Ultra2. il en est de même pour les périphériques SCSI tels que scanners, Graveurs de CD qui peuvent cependant être connectés sur votre interface Ultra2. Toutefois, si vous connectez des périphériques non Ultra2 sur votre interface Ultra2, la vitesse de tous les périphériques connectés sur l’interface sera adaptée à la vitesse du périphérique le plus lent. Donc, pour des performances optimales et non dégradées, évitez de connecter des périphériques non Ultra2 sur un interface PCI Ultra2
Le taux de transfert théorique maximum de la norme Ultra2 est de 80 Mo/s, mais le niveau de performances réel d’un simple disque Ultra2 ne dépassera pas les 20-30 Mo/s selon les fabricants. ce taux de transfert peut toutefois être amélioré en configurant de multiples mécaniques SCSI en un système de disques redondants ou RAID.
Les systèmes de disques RAID utilisent des logiciels spécifiques afin de combiner plusieurs mécaniques de disques en un seul et unique volume qui bénéficie de la combinaison des performances des disques utilisés, permettant ainsi de se rapprocher voire d’atteindre le débit maximum autorisé par la norme Ultra2. Sur le bureau de votre Macintosh, vous ne verrez qu’une seule icône de disque dur (ou plusieurs si vous avez défini plusieurs partitions avec le logiciel de RAID), mais lorsqu’un fichier sera écrit sur le disque RAID, les données seront stockées simultanément sur les différentes mécaniques qui composent votre disque RAID. L’avantage des systèmes RAID est de proposer des niveaux de performances adaptés pour les formats de vidéo avec les débits les plus élevés. Le seul inconvénient est que le système peut être rendu inutilisable dans le cas d’une défaillance de l’un des disques qui compose le volume RAID.
Lorsque vous êtes au stade de l’étude du système de stockage adapté à vos besoins, vous devez prendre en compte les trois points suivants: le taux de transfert soutenu, le temps moyen d’accès et la vitesse de rotation (bien que ce dernier soit moins important pour le traitement du DV).
Le taux de transfert soutenu vous donne une indication précise du réel niveau de performances en mesurant la quantité de données pouvant être écrites de manière continue durant une certaine période. Cette indication se mesure en Méga-octets par seconde (Mo/s). Lorsque vous travaillez avec des cartes d’acquisition vidéo au format M-JPEG, le taux de transfert soutenu est synonyme de qualité d’image, car plus le disque supporte un débit élevé, moins la carte effectue de compression sur le signal vidéo entrant, ce qui permet d’obtenir une qualité d’image supérieure.
Lorsque vous travaillez avec le format DV, cette valeur n’a que peu d’importance car le débit de ce format est fixe et donc n’influe pas sur la qualité de l’image obtenue.
Le deuxième facteur important concerne le temps d’accès moyen. Le temps d’accès permet de mesurer le laps de temps requis pour accéder aux données stockées sur un disque dur. Cette information se mesure en milli-secondes (ms). Privilégiez des temps d’accès les plus faibles possibles lorsque vous travaillez avec Final Cut Pro, car lorsque vous éditez une séquence qui contient un grand nombre de clips, les disques durs sont soumis en permanence à rude épreuve pour accéder aux données de chacun des clips utilisés.
Le troisième facteur qui influe sur le niveau de performances des disques est le vitesse de rotation des plateaux ainsi que le concept d’architecture interne. De règle générale, des vitesses de rotation plus élevés favorisent un taux de transfert supérieur (la plupart des disques en utilisation audio/vidéo tournent à 7200 tr/mn), mais favorisent également un excès de chaleur. Il faut donc disposer d’un système de ventilation adapté en fonction que les disques soient installés en interne (dans l’unité centrale) ou dans un boîtier externe.
Quatre catégories de supports de stockage sont disponibles actuellement. Chacune de ces catégories présente des avantages et inconvénients en fonction des formats et systèmes de vidéo utilisés. Ces catégories sont les suivantes:
Les supports de stockage amovible
Cette première catégorie concerne les CD-ROM enregistrables, les DVD-RAM, les lecteurs Iomega ZIP et JAZ notamment. Tous ces supports ne sont absolument pas adaptés pour l’acquisition de séquences vidéo. Cependant, ces systèmes sont fréquemment utilisés pour le transfert de données d’un système de montage vers un autre ou tout simplement pour des sauvegardes de fichiers.Aucun de ces supports n’offre le taux de transfert requis pour l’acquisition et la lecture en temps réel de séquences vidéo de qualité Broadcast.
Les disques durs FireWire
La plupart des disques FireWire disponibles sur le marché actuellement ne sont pas recommandés pour l’acquisition et la lecture de séquences vidéo avec Final Cut Pro. Apple teste actuellement un grand nombre de produits en fonction de leur introduction sur le marché. Ces disques sont surtout intéressants pour le transfert de gros volumes de données vidéo Broadcast entre stations de montage en raison de leurs facultés de connexion/déconnexion à chaud. Mais l’arrivée sur le marché de système RAID FireWire (par exemple le SANcube de Micronet) est à considérer tout particulièrement pour ceux d’entre vous qui travaillent exclusivement avec le format DV.
Les disques durs EIDE ou Ultra ATA
Ces disques durs, bien que n’atteignant pas encore les performances des disques haut de gamme SCSI LVD (décrits plus loin), sont devenus très populaires dans les stations de montage en DV. Etant donné le débit fixe du DV à 3.6 Mo/s, les dernières générations de disques Ultra ATA/33 et ATA/66 sont particulièrement adaptées pour l’acquisition et la restitution de flux vidéo DV. Il suffit que le disque soit capable de maintenir un taux de transfert soutenu de l’ordre de 8 Mo/s, ce qui signifie au moins un disque avec vitesse de rotation de 5400 tr/mn avec un temps d’accès inférieur à 9 ms si possible. A noter enfin que ces disques ne peuvent être installés que dans l’unité centrale.
Les possesseurs de PowerMac G3 bleu/blanc devront ajouter une carte d’interface PCI afin de pouvoir installer des disques Ultra ATA supplémentaires dans leur unité centrale car les ports standard sont occupés par le disque dur et les lecteurs de CD-ROM/ZIP. Ce type de carte PCI est capable de supporter jusqu’à 4 disques Ultra ATA supplémentaires (l’installation de plus de deux disques requiert un châssis et câblerie d’installation spécifiques). Les Power Mac G4
possèdent un interface Ultra ATA/66 permettant l’ajout d’un disque supplémentaire très facilement.
Les disques durs SCSI
Les disques durs SCSI proposent les mécaniques les plus performantes à ce jour. La norme SCSI a connu de nombreuses variations et implémentations au fil des ans, avec un niveau de performances accru à chaque nouvelle évolution de la norme. La norme en vigueur actuellement la plus répandue pour la l’acquisition de séquences vidéo actuel est le SCSI Ultra2 LVD (Low Voltage Differential). Les disques SCSI Ultra 2 proposent un niveau de performances adapté pour travailler sur de hauts débits avec les cartes d’acquisition M-JPEG.
Un PowerMac G3 ou G4 requiert un interface Ultra2 SCSI (s’il n’est pas déjà installé en standard sur la machine) qui se présente sous la forme d’une carte PCI. Les sociétés ATTO et Adaptec proposent des cartes PCI Ultra2 SCSI qui fonctionnent correctement avec Final Cut Pro. Les disques SCSI peuvent indifféremment être installés en interne ou en externe, mais il est préférable d’opter pour la solution externe afin de bénéficier d’un meilleur système de ventilation pour les disques avec une vitesse de rotation élevée. Un interface Ultra2 SCSI autorise la connexion de 14 périphériques SCSI, bien qu’une grande majorité d’utilisateurs ne possède rarement plus de 4 disques. Les disques sont chaînés en série, chaque disque étant connecté au suivant et ce jusqu’au dernier qui doit posséder un bouchon de terminaison.
Lorsque vous chaînez de nombreux disques, il est impératif d’utiliser des câbles blindés de très haute qualité afin de ne pas rencontrer de pertes de données. Privilégiez des câbles courts avec une longueur totale n’excédant pas 12 m (dans le cas précis d’une chaîne Ultra2 LVD ne comportant que des périphériques Ultra 2 LVD).
Figure 1 - Chaîne SCSI de disques Ultra2
De nombreuses mécaniques de disques SCSI n’exploitent pas la norme Ultra2. il en est de même pour les périphériques SCSI tels que scanners, Graveurs de CD qui peuvent cependant être connectés sur votre interface Ultra2. Toutefois, si vous connectez des périphériques non Ultra2 sur votre interface Ultra2, la vitesse de tous les périphériques connectés sur l’interface sera adaptée à la vitesse du périphérique le plus lent. Donc, pour des performances optimales et non dégradées, évitez de connecter des périphériques non Ultra2 sur un interface PCI Ultra2
Le taux de transfert théorique maximum de la norme Ultra2 est de 80 Mo/s, mais le niveau de performances réel d’un simple disque Ultra2 ne dépassera pas les 20-30 Mo/s selon les fabricants. ce taux de transfert peut toutefois être amélioré en configurant de multiples mécaniques SCSI en un système de disques redondants ou RAID.
Les systèmes de disques RAID utilisent des logiciels spécifiques afin de combiner plusieurs mécaniques de disques en un seul et unique volume qui bénéficie de la combinaison des performances des disques utilisés, permettant ainsi de se rapprocher voire d’atteindre le débit maximum autorisé par la norme Ultra2. Sur le bureau de votre Macintosh, vous ne verrez qu’une seule icône de disque dur (ou plusieurs si vous avez défini plusieurs partitions avec le logiciel de RAID), mais lorsqu’un fichier sera écrit sur le disque RAID, les données seront stockées simultanément sur les différentes mécaniques qui composent votre disque RAID. L’avantage des systèmes RAID est de proposer des niveaux de performances adaptés pour les formats de vidéo avec les débits les plus élevés. Le seul inconvénient est que le système peut être rendu inutilisable dans le cas d’une défaillance de l’un des disques qui compose le volume RAID.